septembre, 2018
Détails de l'événement
Béné & Eric vous invitent dans le cadre du rendez-vous mensuel « Et si on échangeait ? » à un débat suivant l’actualité de la rentrée sur les thérapies de conversion. Ouverture des
Détails de l'événement
Béné & Eric vous invitent dans le cadre du rendez-vous mensuel « Et si on échangeait ? » à un débat suivant l’actualité de la rentrée sur les thérapies de conversion.
Ouverture des portes à 18h45, suivi d’un apéro dînatoire.
Beaucoup de théories et méthodes ont été utilisées pour tenter de changer l’orientation sexuelle et l’identité de genre : la thérapie par la parole, la psychanalyse, les traitements par oestrogènes ou testostérone, les chocs électriques et même la chirurgie ! Un peu partout dans le monde, on propose aux homosexuel.les d’enterrer leur orientation ou leur identité de genre « grâce » à ces « thérapies de conversion » heureusement controversées.
Récemment, en autorisant les psychologues à proposer des « thérapies de conversion » aux homosexuel.les, la justice fédérale brésilienne a provoqué un tollé. Rien qu’aux Etats-Unis, 700 000 jeunes LGBTIQ ont subi une thérapie de conversion et le pays compte encore 41 états qui l’autorisent.
Qu’en est-il en Europe
Le Parlement européen a voté le 1ermars dernier, un texte appelant les Etats membres à interdire les thérapies de conversion, c’est-à-dire les pratiques visant à « soigner » l’homosexualité.
Malte un pays exemplaire
Ces pratiques barbares sont désormais interdites par la loi sur l’île de Malte. Révolutionnaire, cette loi adoptée en 2016 est la première d’Europe à déclarer que tout professionnel de santé prescrivant des « thérapies de conversion » sera puni d’une amende ou d’une peine de prison. Elle spécifie également que « les tentatives de changer, réprimer ou éliminer l’orientation sexuelle d’une personne, d’une identité ou d’une expression liée au genre sont des actes criminels. »
Et en Suisse ?
En 2016, le Conseil fédéral jugeait cruelles et inefficaces ces méthodes visant les homosexuels.les. Il n’a cependant pas estimé nécessaire de prendre des mesures supplémentaires.
Cette situation floue permet aujourd’hui à n’importe quel médecin qui considérerait l’homosexualité comme « un symptôme », voire une maladie, de traiter toute personne désireuse de s’orienter vers l’hétérosexualité avec de l’homéopathie par exemple ! Un spécimen installé dans le canton de Vaud propose actuellement de l’Argenticum nitricum, du platine ainsi que du Natrum muriaticum pour dissoudre les démons qui sont en vous !
- Ne faudrait-il pas légiférer pour mettre fin à ces pratiques ?
- Quelles sont les conséquences psychologiques de ces thérapies ?
- Et si on proposait des thérapies qui favoriseraient l’acceptation de soi ?
- Et les hétéros, peuvent-ils.elles changer d’orientation sexuelle ?
Heure
(Mardi) 19:00 - 22:00
Lieu
VOGAY Lausanne
Rue Pépinet 1, 1003 Lausanne, Suisse

